jeudi 30 août 2012

La très très mauvaise journée de Bobbie Faye (Toni MC GEE CAUSEY)

Entre sa nièce qu'elle élève et sa caravane qui prend l'eau, Bobbie Faye a bien assez d'ennuis. C'était sans compter son crétin de frère : des caïdans viennent de le kidnapper et réclament en guise de rançon l'unique bien qu'elle ait hérité de sa maman, sa couronne de reine du Festival de la Contrebande.
Elle doit donc se montrer plus futée que le FBI, le milieu et un otage dont elle n'avait pas l'intention de s'embarrasser - mais qui s'avère furieusement sexy ! - pour secourir son frère, récupérer sa nièce et rentrer à temps pour le Festival.
Fort heureusement, Bobbie Faye sait se servir d'un revolver et se sorrir de toutes sortes d'ennuis (de même que s'en attirer).
Si seulement cet agaçant inspecteur de police, un ex-boyfriend rancunier, voulait bien s'écarter de son chemin...

Lecture commune de cet été 2012 sur le forum L'âme du livre et c'est justement parce qu'il s'agissait d'une lecture commune que je suis allée jusqu'au bout de ma lecture.
Chaque chapitre débute par une citation ou anecdote concernant Bobbie Faye; on croirait vraiment que tout le monde en a peur et la craint alors que pourtant elle est populaire (pour preuve les demandes d'autographes qu'on lui fera durant son aventure), qu'elle est vraiment dangereuse pour tout.
Les premières pages m'ont plu, j'ai ris plusieurs fois et trouvée Bobbie Faye chouette et drôle.
Une fois l'histoire lancée, sa course folle pour apporter l'objet de la rançon qui fera libérer son frère, je n'ai plus accroché.
470 pages qui ne relatent qu'une seule journée, je me suis ennuyée et l'histoire ne m'a pas plu.

mercredi 29 août 2012

Le chuchoteur (Donato CARRISI)


Cinq petites filles ont disparu.
Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière.
Au fond de chacune, un petit bras, le gauche.
Depuis qu’ils enquêtent sur les rapts des fillettes, le criminologue Goran Gavila et son équipe d’agents spéciaux ont l’impression d’être manipulés. Chaque découverte macabre, chaque indice les mènent à des assassins différents. La découverte d’un sixième bras, dans la clairière, appartenant à une victime inconnue, les convainc d’appeler en renfort Mila Vasquez, experte dans les affaires d’enlèvement. Dans le huis clos d’un appartement spartiate converti en QG, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire : tous les meurtres sont liés, le vrai coupable est ailleurs.
Quand on tue des enfants, Dieu se tait, et le diable murmure…


Cinq fillettes ont disparu mais 6 bras ont été retrouvés ... Il y aurait donc une 6ème fillette disparue ? Personne ne semble la rechercher, personne ne l'a même signalé ... on comprendra plus tard pourquoi.
Mila Vasquez sera appelé pour son expérience dans les affaires d'enlèvement et elle sera un élément clé de cette enquête.
Une enquête bien menée dont chaque découverte aboutit à une révélation sur des faits passés, à des indices, à des coupables mais lequel est-ce vraiment ?
Des affaires passées viennent également se greffer à tout ça.
On est entrainé au fil des pages, on a envie d'en savoir toujours plus et on est très souvent surpris.
Difficile de parler des secrets de certains membres de cette équipe qui mène l'enquête sans trop en dévoiler ... je vous laisse découvrir !

Un coup de cœur pour moi !

dimanche 19 août 2012

L'homme que l'on prenait pour un autre (Joël EGLOFF)


Un homme au physique très ordinaire est quotidiennement pris pour quelqu’un d’autre. Avec un visage aussi commun que le sien, il ne passe pas inaperçu. Deux yeux, un nez, une bouche, ça rappelle forcément toujours quelqu’un à quelqu’un !

Lecture dans le cadre du challenge ABC sur le forum L'âme du livre

J'ai eu du mal à trouver un sens à cette histoire.
Tout d'abord, le personnage semble avoir des difficultés avec son facteur qui le prend pour un autre.
Il croise des individus qui le prennent pour un autre ce qui va lui causer quelques ennuis.
Il va ensuite croiser quelqu'un qui va le prendre pour une ancienne connaissance et notre personnage va lui venir en aide.
Il va se tromper d'appartement et vivre une vie qui n'est pas la sienne.
On assiste également à des visites à sa tante qui ne serait peut être pas sa tante et qui semble un peu perdue ...
Je ne vais pas détailler les autres petites "erreurs sur la personne".
Je trouve assez tiré par les cheveux que notre personnage soit pris pour un autre et qu'il arrive parfaitement à vivre une vie qui n'est pas la sienne et ce sans que personne ne se doute de rien.
Et finalement on ne sait pas vraiment qui il est ...



lundi 6 août 2012

Quand souffle le vent du nord (Daniel GLATTAUER)



En voulant résilier un abonnement, Emma Rothner se trompe d'adresse et envoie un mail à un inconnu, un certain Leo Leike. Ce dernier, poliment, lui signale son erreur ; Emma s'excuse, et, peu à peu, un dialogue s'engage entre eux, par mail uniquement. Au fil du temps, leur relation se tisse, s'étoffe, et ces deux inconnus vont se mettre à éprouver l'un pour l'autre une certaine fascination. Alors même qu'ils décident de ne rien révéler de leurs vies respectives, ils cherchent à deviner les secrets de l'autre... De plus en plus attirés et dépendants, Emmi et Leo repoussent néanmoins le moment fatidique de la rencontre. Emmi est mariée, et Leo se remet à grand peine d'un chagrin d amour. Un jour, pourtant – enfin ! –, ils décident de se donner rendez-vous dans un café bondé de la ville. Mais ils s'imposent une règle : reconnaître l'autre qu'ils n'ont pourtant jamais vu, avec interdiction formelle de lui parler..

Un mail envoyé à une mauvaise adresse, une conversation qui commence, qui devient presque quotidienne, dont on ne se passe plus et des liens qui se tissent, des liens fors, de l'amour.
Des confidences, des disputes, des silences. Une séparation, des rencontres.

Écrit sous forme d'échange de mails, le texte est dynamique et se lit facilement. J'avais hâte de savoir ce qu'ils allaient se répondre, j'ai eu du mal à lâcher ma lecture.

Un livre coup de cœur lu dans le cadre d'une lecture commune sur le forum L'âme du livre.

Le livre des choses perdues (John CONNOLLY)


Il était une fois - car c'est ainsi que toutes les histoires devraient débuter - un garçon de 12 ans qui venait de perdre sa maman. Inconsolable, David a trouvé refuge dans les livres pour oublier le remariage de son père et la naissance de Georgie, son demi-frère. Une nuit, persuadé d'entendre sa mère l'appeler, David découvre un passage caché au fond du jardin. Il le franchit et se retrouve propulsé dans un monde fantastique, peuplé de personnages issus de ses lectures et de son imaginaire. Alors que la Seconde Guerre mondiale déferle sur l'Europe, David entame un périple à la recherche d'un vieux roi qui conserve ses secrets dans Le Livre des choses perdues, sésame qui permettrait au jeune garçon de quitter ce royaume. Mais le conseiller du souverain a pour lui d'autres desseins...

Livre lu dans le cadre de la lecture commune du mois de Janvier 2012 sur le forum L'âme du livre.
J'avoue par moment m'être un peu ennuyée mais je ne lâche pas aussi facilement.
J'ai bien aimé retrouver certains de nos contes d'enfance quelque peu modifié (ou alors est-ce mois qui me suis mal souvenu ??!).
Je regrette que le livre porte davantage sur l'aventure de David, sur sa découverte de ce monde et ses rencontres, que sur le "Livre des choses perdues" en lui-même.
La fin du livre m'a tout de même touchée et émue, je ne sais pas comment l'expliquer.

dimanche 5 août 2012

Une maison n'est rien (Michel Besnier)


Meursault aurait dû pleurer à l'enterrement de sa mère, j'aurais dû pleurer en vidant la maison. Mes larmes, je les diffère et détourne. Je pleure dans le noir d'une salle de cinéma ou d'une salle de concert, pour tout autre chose, pour rien. On ne se contrôle pas impunément pendant des années, on finit par conjuguer insensibilité et sensiblerie. On est froid quand il faudrait fondre, et on s'effondre dans une chansonnette. Pleurer une bonne fois sur la maison, sur mon père, sur ma mère et sur moi. Effacer l'ardoise, dit-on. J'ai effacé. Mais mon tableau noir que j'ai effacé mille fois, et même lessivé, a gardé dans la peinture et le bois la trace de dessins effectués avec une craie trop dore, des dessins obscènes.

Lecture dans le cadre du Challenge ABC sur le forum L'âme du livre
Attirée par le titre puis par le résumé.
Le narrateur nous raconte sa décision de vendre sa maison d'enfance maintenant que sa mère est en "maison de retraite", en commun accord avec elle. Il est donc amené à vider cette maison, à se souvenir en faisant et défaisant les cartons, à chercher des choses "perdues", à se demander ce qu'elles sont devenues et pourquoi.
Le terme dans le résumé "dessins obscènes" m'a laissé pensé qu'il y avait des vérités à découvrir, des secrets à révéler ... un seul petit soupçon sur la fin concernant sa maman mais il n'en est peut être rien.

Une maison n'est rien mais il est quand même difficile de s'en défaire.

Une lecture agréable.

Et l'été reviendra (Gilbert Bordes)


Clément Laurrière a tout pour être heureux - une femme merveilleuse, deux beaux enfants, une bonne situation. Mais il souffre d'une maladie dévorante : le démon du jeu. En une nuit, le jeune homme perd au poker une véritable fortune et hypothèque l'avenir des siens. L'onde de choc provoquée par ce dramatique coup du sort se propage instantanément. Jusqu'au Chaumont d'abord, le domaine des Laurrière dont Clément est l'héritier et qui risque, par sa faute, d'être vendu. Jusqu'aux rives de la Loire ensuite, qui serpente à travers l'exploitation familiale et charrie dans ses eaux troubles de lourds secrets et d'encombrants fantômes, bientôt ramenés à la surface... De son côté, Manon, la fille de Clément, est bien décidée à sauvegarder coûte que coûte le Chaumont, terre de ses ancêtres. Aussi, du haut de ses dix ans, l'intrépide sauvageonne se met-elle en tête de découvrir le fabuleux " trésor des Laurrière " qu'abriterait, selon la légende, la propriété de famille. Comment pourrait-elle se douter qu'en l'exhumant, elle s'apprête à ressusciter un bien sombre passé ? Entre innocentes parties de pêche en bord de Loire et plongées dans les abîmes de l'âme humaine, Gilbert Bordes signe un roman au scénario diabolique, au suspense haletant et à l'implacable dénouement.

J'ai beaucoup aimé ce livre.
La maladie du jeu, comme elle peut détruire sa victime et tout son entourage ...
Une perte très importante au jeu, la fuite, l'autodestruction ... puis le temps de se reconstruire.

Encore un sujet qui m'interpelle et un livre auquel j'ai accroché par ses similitudes avec certains faits de ma vie.

Betty (Arnaldur Indridason)


Dans ma cellule je pense à elle, Bettý, si belle, si libre, qui s’avançait vers moi à ce colloque pour me dire son admiration pour ma conférence. Qui aurait pu lui résister… Ensuite, que s’est-il passé ? Je n’avais pas envie de ce travail, de cette relation. J'aurais dû voir les signaux de danger. J'aurais dû comprendre bien plus tôt ce qui se passait. J'aurais dû… J'aurais dû… J'aurais dû…
Maintenant son mari a été assassiné et c’est moi qu’on accuse. La police ne cherche pas d’autre coupable. Je me remémore toute notre histoire depuis le premier regard et lentement je découvre comment ma culpabilité est indiscutable, mais je sais que je ne suis pas coupable

Tout d'abord il m'a fallu attendre la moitié du livre pour connaitre le sexe de la personne qui raconte son histoire ... est-ce moi qui ai manqué de concentration ou est-ce fait exprès ?
La personne nous raconte sa rencontre avec Betty, les moments clés de cette histoire, pourquoi on l'accuse alors qu'elle est innocente ... une histoire de manipulation.

Je n'ai pas trouvé cette lecture exceptionnelle, pour ma part aucun suspense ressenti ...




L'impossible pardon (Susan Meyers Randy)


Lulu et Merry doivent survivre à un épouvantable drame familial : leur père a poignardé leur mère sous l’emprise de l’alcool, en blessant Merry au passage. Tandis que Lulu raye son père de sa vie, Merry lui rend visite en prison. Pour comprendre pourquoi la vie peut basculer...


Les chapitres sont alternativement raconté par Merry ou Lulu, ces deux petites filles dont la vie bascule le jour où leur père tue leur mère ...
Elles ont chacune leur caractère, leur façon de faire face, de grandir et de mener leur vie. Comment ce drame a influé sur leurs relations fraternelles?
On pense, on espère que cet impossible pardon finira par être possible.
On ne peut s'empêcher de juger leur entourage, de se demander ce que nous aurions fait à leur place, pardonner ou non ??

La fille de papier (Guillaume Musso)


Tom Boyd, un écrivain célèbre en panne d'inspiration, voit surgit dans sa vie l'héroïne de ses romans. Elle est jolie, elle est désespérée, elle va mourir s'il arrête d'écrire. Impossible ? Et pourtant ! Ensemble, Tom et Billie vont vivre une aventure extraordinaire où la réalité et la fiction s'entremêlent et se bousculent dans un jeu séduisant et mortel...

Une fois de plus j'ai apprécié l'écriture et l'histoire de Guillaume Musso, son côté "improbable".
Je ne m'attendais pas à cette fin là. J'aurais préféré que le côté irréel, improbable, le reste.

Une petite fille trop gâtée (Ann Rule)


Tom et Pat se sont rencontrés, vite aimés et ont décidé de se marier contre l’avis des parents de Tom. Sur ses photos de mariage, Pat, petite poupée fragile et craintive, pose ravie. Son mariage est romantique, doux et sucré comme elle en rêvait... et Tom est fou amoureux d’elle. Pourtant deux mois après, le rêve s’assombrit, Tom est accusé d’avoir assassiné ses propres parents... c’est un coupable idéal, un peu trop justement.

Sur ma PàL depuis un moment déjà, je me suis décidée à la le lire dans le cadre du challenge proposé par Calypso : "Un mot, des titres" .

Le livre se présente en plusieurs parties, assez bien faites, qui donnent du rythme et de la clarté à la lecture. Tout n'est pas mélangé.
On nous présente les faits, les personnages principaux, on retranscrit les procès (par moment je trouvais ça long, j'avais l'impression que les choses se répétaient), on évoque une enquête.
On arrive bien vite à cerner le personnage de Pat, cette petite fille trop gâtée à qui rien ni personne ne doit s'opposer. C'est une femme manipulatrice, calculatrice, jalouse, malade ... qu'on met du temps à soupçonner. Ses actes sont loin d'être sans conséquences.
Si Tom faisait apparemment le coupable idéal, j'ai bien vite compris que Pat ne pouvait pas être innocente ... 

Je découvre seulement à la fin du livre qu'il s'agit de faits réels, je comprend donc pourquoi ce roman est présenté en plusieurs parties, probablement les différentes étapes des recherches et du suivi de l'affaire que l'auteur a fait.
J'ai apprécié à la fin du livre avoir des nouvelles de ce que sont devenus les personnages, qui ne sont finalement pas des personnages mais des personnes bien réelles.
Quelle histoire !

Apprendre que cet auteur relate des faits réels me donne envie de lire ses autres livres.


Spirales (Tatiana de Rosnay)


Hélène, la cinquantaine paisible, mène une vie sans histoire auprès de son mari, de son fils, de sa fille et de ses petits-enfants. Hélène est une épouse modèle, une femme parfaite. Un jour d'été caniculaire à Paris, sur un coup de tête, elle cède aux avances d'un inconnu. L'adultère vire au cauchemar quand, au lit, l'amant sans nom meurt d'une crise cardiaque. Hélène s'enfuit, décidée à ne jamais en parler, et surtout, à tout oublier. Mais, dans son affolement, elle laisse son sac à main... avec ses papiers. Happée par une spirale infernale, Hélène ira très loin pour sauver les apparences. Très loin, mais jusqu'où? Dans ce roman au suspense hitchcockien, Tatiana de Rosnay explore les arcanes de la bonne conscience et la frontière fragile entre le bien et le mal.


Une seule tromperie sous le coup de la folie, de la précipitation et qui finit mal ... Hélène aurait peut être du ne finalement pas céder à cette pulsion ...
Elle se retrouve à devoir mentir, à devoir acheter le silence d'un témoin qui n'est pas tout à fait la personne qu'elle croit.
J'ai juste eu du mal à saisir la fin, je me suis demandé si il n'y avait pas une part de rêve ...

Le livre est bien écrit, du vocabulaire simple, un texte entrainant qu'on ne veut pas lâcher.