vendredi 21 juin 2013

Le monde de Ben (Doris LESSING)

Ben est un être hors du commun : ce jeune homme de dix-huit ans, qui en paraît quarante par sa musculature impressionnante et sa forte pilosité, erre dans Londres, inspirant la pitié chez les uns et la répulsion chez les autres. Est-il un "primitif", un reliquat de l'homme de Néandertal ? Aussi naïf que massif, Ben a pourtant une remarquable faculté d'adaptation.
Entraîné et manipulé, Ben va devenir la proie d'un "véritable monstre", un puissant directeur de laboratoire qui veut le soumettre aux pires expériences...

Ben est une personne hors du commun, différente, tant pas son physique que par sa façon d'être et de se comporter.
Il a été rejeté par sa famille et va et vient d'un endroit à l'autre.
On apprend au début du livre qu'il a été recueilli par une vielle dame, enfin quelqu'un qui l'aime, qui le comprenne.
Il rencontrera d'autres personnes. Certaines l'apprécieront et lui voudront du bien et pour d'autres ce sera le contraire. Ben sera manipulé et se retrouvera dans des situations risquées.
On nous parle aussi plus longuement de la vie de Rita et de Teresa, les deux femmes que rencontre Ben.
J'ai eu beaucoup de mal à avancer dans cette lecture et pourtant le livre ne comptait que 189 pages.
Je n'ai pas réussi à être intéressée par l'histoire de Ben, un personnage pour qui on ne peut qu'avoir de la pitié. Et on ne saura finalement pas ce qu'il est vraiment ...

mercredi 12 juin 2013

L'échappée belle (Anna GAVALDA)

Simon, Garance et Lola, trois frères et sœurs devenus grands (vieux ?), s’enfuient d’un mariage de famille qui s’annonce particulièrement éprouvant pour aller rejoindre Vincent, le petit dernier, devenu guide saisonnier dans un château perdu au fin fond de la campagne tourangelle. Oubliant pour quelques heures marmaille, conjoint, divorce, soucis et mondanités, ils vont s’offrir une dernière vraie belle journée d’enfance volée à leur vie d’adulte.
Léger, tendre, drôle, L’Échappée belle, cinquième livre d’Anna Gavalda aux éditions Le Dilettante, est un hommage aux fratries heureuses, aux belles-soeurs pénibles, à Dario Moreno, aux petits vins de Loire et à la boulangerie Pidoune.

« Nous avons parlé des mêmes choses qu’à dix ans, qu’à quinze ou qu’à vingt ans, c’est-à- dire des livres que nous avions lus, des films que nous avions vus ou des musiques qui nous avaient émus. […] Allongés dans l’herbe, assaillis, bécotés par toutes sortes de petites bestioles, nous nous moquions de nous-mêmes en attrapant des fous rires et des coups de soleil. »

Une journée, une nuit et une matinée en compagnie de cette fratrie. Évocation de souvenirs, de petits bouts de leurs vies respectives puis prise de conscience.
J'ai eu plaisir à les accompagner, j'ai souris et été émue.
De l'humour et des sentiments.

Écriture fluide et légère. On passe un bon moment.

mardi 11 juin 2013

Amours & autres enchantements (Sarah A. ALLEN)

Bienvenue à Bascom où l'étrange famille Waverley alimente depuis des générations les légendes des plus fantasques. Il y a Claire qui, entre les plats aux vertus magiques qu'elle cuisine et la carapace qu'elle s'est forgée pour ne plus souffrir, pensait avoir tout ce dont elle avait besoin. Il y a Evanelle qui offre les objets les plus insolites mais dont l'utilisation se révèle forcément bénéfique à un moment donné. Et puis il y a Sydney qui revient après des années d'absence avec une fille de 6 ans et un secret qu'elle est déterminée à préserver ... A cela ne manquait plus qu'un charmant voisin décidé à courtiser Claire la solitaire pour que la vie de tout ce petit monde s'emballe joyeusement.

Il est surtout question de sentiments qu'il s'agisse des relations familiales, d'amour ou d'amitié mais aussi de jalousie.
Certains sentiments seront hésitants mais finiront par se confirmer.
Les retrouvailles de deux sœurs, qui réapprendront à s'apprécier, des vérités révélées.
Le tout dans un cadre particulier mais plaisant. Un pommier dont les pommes sont pleines de révélations mais qu'il ne faut surtout pas manger. De la végétation qui poussent n'importe où quand un évènement s'annonce, des objets qui s'agitent ... et des fleurs et plantes dont Claire connait bien les effets et dont elle n'hésite pas à se servir.
Un livre vraiment sympa dont la lecture est agréable et légère.
J'ai passé un bon moment.

dimanche 2 juin 2013

Pas de pitié pour Martin ( Karin SLAUGHTER)

Il est ingrat, médiocre, désespérément seul, et il a la poisse. À bientôt quarante ans, il vit toujours chez sa mère, dont il est le souffre-douleur. Bref, toute l'existence de Martin Reed est placée sous le signe de l'humiliation et de l'échec. Par un malencontreux concours de circonstances, on l’accuse, un beau matin, du meurtre d'une de ses collègues. La troublante inspectrice Albada, qui doute de sa culpabilité, met tout en œuvre pour l'arracher à cet engrenage infernal. Mais quand la déveine vous colle à la peau... En marge des grands thrillers qui ont fait sa renommée dans le monde entier, ce roman révèle Karin Slaughter sous un jour inattendu : celui de l'humour, noir et sanglant à souhait.

Lecture commune sur le forum L'âme du livre.

Un petit roman policier, avec une touche d'humour, qui se lit vite. Le titre est bien choisi, personne n'a de pitié pour lui, au contraire.
Le livre commence par nous dresser le portrait de Martin qui n'a vraiment rien pour lui et ne semble pas faire grand-chose pour que ça change.
Il arrive au bureau un matin avec les mains couvertes de sang et adopte un comportement étrange. Il va vite se retrouver accusé du meurtre de l'une de ses collègues.
L'inspectrice chargée de l'enquête, qui a droit à quelques pages pour se présenter et révéler qui elle est, semble avoir une vie tout aussi monotone que celle de Martin. Est-ce parce qu'ils se ressemblent qu'elle va chercher à l'aider ?
Une fin précipitée qui ne m'a pas parue en tous points crédible.

samedi 1 juin 2013

Je vais beaucoup mieux que mes copains morts (Viviane CHOCAS)

On ne disparaît pas impunément d'une maison de retraite avec des pensionnaires qui ont pris la poudre d'escampette. La jeune Blanche, animatrice de l'atelier d'écriture, complice malgré elle, le sait bien. L'improbable gang en cavale est mené par un petit bout de femme en fauteuil roulant, une septuagénaire qui perd gentiment la boule, et deux papis flingueurs armés d'un pétard et d'une canne de mousquetaire. Ces vieux-là gardent le poing levé et sont décidés à faire danser encore un peu le monde sous leurs pieds. Une utopie du troisième âge, dont les héros ne sont ni sages ni assoupis. Subtil, drôle et désinhibé, Je vais beaucoup mieux que mes copains morts insuffle un ébouriffant vent de liberté, à rebours des préjugés.

Lecture pour la session 16 du challenge de Calypso : Un mot, des titres.

D'après le quatrième de couverture, je m'attendais à vivre dès les départ les aventures de ces pensionnaires partis de leur maison de retraite avec l'animatrice de l'atelier d'écriture, ce ne sera finalement pas le véritable sujet de ce livre.

Dans la première partie, on assiste à certaines scènes entre Blanche et son amant et on découvre les différentes personnes âgées qui assistent à l'atelier d'écriture. Je n'ai pas réussi à accrocher à ces personnages. Blanche m'a également longtemps laissée indifférente malgré sa peine, sa souffrance.
Je n'ai pas réussi à comprendre tout le sens de l'histoire, une impression d'aller un peu dans tous les sens, sans trop d'intérêt.
Vient ensuite la seconde partie, celle où il est enfin question de la fuite. Le but de cette fuite ne sera pas atteint pour les personnes âgées mais sera déterminante pour Blanche. Elle retrouvera son père, elle osera enfin explorer le contenu de sa valise bleue et cela grâce aux personnes âgées devenues presque des ami(e)s.

Certains passages m'ont gênée parce que je n'ai pas aimé le style d'écriture. J'ai mis longtemps à comprendre et à entrer dans l'histoire mais j'ai finalement réussi à être impatiente d'en découvrir l'issue.