D'avril 1942 à février 1944, Hélène Berr, jeune Française juive de vingt et un ans issue d'une famille aisée et mélomane, agrégative d'anglais à la Sorbonne, a tenu son journal au jour le jour. Sa vie insouciante est bouleversée par les lois antisémites de 1942.
Cinquante ans durant, ce manuscrit, conservé au mémorial de la Shoah, n'a existé que comme douloureux trésor familial, jusqu'à ce que Mariette Job, nièce d'Hélène et libraire chez Gallimard, retrouve Jean, le fiancé d'Hélène, et le convainc de rendre public le 'Journal' qui lui était dédié.
Cinquante ans durant, ce manuscrit, conservé au mémorial de la Shoah, n'a existé que comme douloureux trésor familial, jusqu'à ce que Mariette Job, nièce d'Hélène et libraire chez Gallimard, retrouve Jean, le fiancé d'Hélène, et le convainc de rendre public le 'Journal' qui lui était dédié.
Les premières pages du journal d'Hélène relatent des choses assez banales, ses journées, ses ami(e)s, de très rares allusions à la guerre et aux déportations.
C'est au moment où son père est arrêté que j'ai vraiment commencé à accrocher à cette lecture.
Plus le temps passe, plus les déportations se font nombreuses autour d'elle, parmi ses proches et connaissances. Il y a aussi ceux qui partent en zones libres, aussi longtemps qu'elles existent.
Hélène est forte, on le remarque bien quand on la lit. Elle a bien compris l'horreur de ce qui se passe, qu'à son tour elle sera prise au cours d'une prochaine rafle.
Elle s'inquiète pour les gens qu'elle aime, ses connaissances, mais pas pour elle.
Elle nous parle des lois contre les juifs, de ce qu'ils subissent, nous raconte ce qu'elle apprend sur les camps, sur la façon dont sont traités les prisonniers ...
Si Hélène voulait que son journal soit remis à son fiancé dès son retour au cas où elle ne serait plus là, elle ne se doutait pas que tant de gens le lierai.
Une partie de notre histoire qu'on aurait tellement voulu qu'elle n'existe pas.
Un coup de cœur pour ce livre. Hélène Berr nous touche de par ses mots et de par son histoire, histoire que bien trop de gens avaient en commun avec elle ...
C'est au moment où son père est arrêté que j'ai vraiment commencé à accrocher à cette lecture.
Plus le temps passe, plus les déportations se font nombreuses autour d'elle, parmi ses proches et connaissances. Il y a aussi ceux qui partent en zones libres, aussi longtemps qu'elles existent.
Hélène est forte, on le remarque bien quand on la lit. Elle a bien compris l'horreur de ce qui se passe, qu'à son tour elle sera prise au cours d'une prochaine rafle.
Elle s'inquiète pour les gens qu'elle aime, ses connaissances, mais pas pour elle.
Elle nous parle des lois contre les juifs, de ce qu'ils subissent, nous raconte ce qu'elle apprend sur les camps, sur la façon dont sont traités les prisonniers ...
Si Hélène voulait que son journal soit remis à son fiancé dès son retour au cas où elle ne serait plus là, elle ne se doutait pas que tant de gens le lierai.
Une partie de notre histoire qu'on aurait tellement voulu qu'elle n'existe pas.
Un coup de cœur pour ce livre. Hélène Berr nous touche de par ses mots et de par son histoire, histoire que bien trop de gens avaient en commun avec elle ...
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